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Quand l’enfer se pave de bonnes et de mauvaises intentions...

Les yeux en face des trous

Ce présent article doit être vu par des centaines de milliers de personnes et partagé PARTOUT ! ‘Si vraiment vous aimez les animaux’...

Avril marque le début des naissances pour une multitude d’animaux sauvages.

Début du cauchemar aussi pour les mamans qui devront affronter les pires menaces afin d’assurer leur propre subsistance mais surtout celle de leur progéniture. Pour un animal sauvage, la vie se résume à ceci:

1: Se nourrir

2: Se reproduire

3: S’assurer d’un nid sécuritaire pour leur famille et/ou eux-même.

Est-ce utile de rappeler que l’homme a prit possession de la terre et qu’il l’assujetti ?

Que les espèces premières sont de fait les premières ‘avant la venue de l’homme’ ?

Que là où il y avait des arbres et des forêts immenses qui assuraient tous les besoins des animaux, qu’on ait vu pousser des édifices des routes du bitume et du ciment ?

Est-ce si compliqué à comprendre qu’en réalité, quand un animal sauvage passe sur une route, que c’est beaucoup plus une route qui passe dans ce qui jadis était ‘sa’ forêt ?

Quand un humain se plaint qu’un animal est ‘sur son terrain’, peut-il s’imaginer que l’animal ‘si il en avait la possibilité’, aurait lui aussi le goût de téléphoner pour se plaindre ?

Quand on y réfléchis, il est possible de penser autrement et surtout ‘d’agir autrement’.

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Orphelins par insouciance

Il y a des milliers d’espèces menacées par une unique espèce menaçante…

Les gens et leurs engins à quatre roues, roulent avec tellement d’insouciance qu’ils semblent avoir un rendez-vous avec la mort et qu’ils ont peur d’être en retard. Ils sèment aussi la mort sur leur passage.

Les mamans meurent à raison de dizaines de milliers et quasi 100% des bébés meurent et/ou deviennent des proies. Cela permet oui de nourrir d’autres espèces et c’est aussi une question d’équilibre mais malheureusement imputable à l’homme. Par contre, quand des humains les découvrent là, la dynamique change…

D’ailleurs ce n’est pas toujours la réalité que les mamans sont tuées.

Souvent elles laissent les petits à eux-même pour les former à la vie et reviennent.

 

Orphelins par conséquences

Les options ne sont pas légions pour les pauvres mamans, surtout celles des villes.

Imaginez que vous deviez vous trouver un endroit pour faire votre nid et que tout autour de vous, des prédateurs quasi sans fin vous menacent. Vous examinez les lieux et les va-et-vient des voisins, vous finissez par repérer un endroit ‘moins pire’ et vous tentez votre chance.

Vous devez vous assurer de lieux à proximité pour vous nourrir sans dépenser trop d’énergie pour pouvoir fournir un lait suffisant et nutritif.

Il est impératif pour vous de pouvoir voyager fréquemment aller-retour tout en ne manifestant pas votre présence. Vous n’avez qu’en tête la protection de vos petits au détriment de votre propre protection. Et un jour, vos petits pleurent car vous avez dû vous absenter plus longtemps ou alors votre chemin d’accès est bloqué par des prédateurs qui n’y étaient pas avant. Vous savez que vous devrez tout recommencer et déménager encore. Alors vous attendez la nuit venue et allez prendre vos petits pour les transporter dans un autre lieux. Mais avant que vous ne puissiez le faire, des prédateurs ont bloqués totalement votre accès et saisi vos bébés. Comme maman raton, vous souhaitez qu’ils savent quoi faire et que leurs gestes ne vous prive pas de vos petits. Vous demeurez vigilant sans vous faire voir et attendez la nuit pour tenter le tout pour le tout.

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Orphelins par ignorance

Les gens dénichent des bébés et les récupèrent sur le champs.

Ils ferment l’accès et téléphonent à la SPA ou au Ministère de la Faune après les heures d’ouverture et ensuite recherchent des refuges, dont nous. Non il faut agir autrement et la suite est pour vous guider dans ces situations très fâcheuses et inacceptables.

Mais on dois faire quoi ?

Évitez la panique, l’empressement et les gestes impulsifs ‘non réfléchis’ !

1: Analyser calmement la situation

2: Ne fermez surtout pas l’accès

3: Repérez les bébés et ‘avec des gants’, déplacez-les de 3 ou 4 pieds ‘si dans le toit’.

4: Retirez-vous des lieux et faîtes comme quand vous ignoriez leur présence.

Les mamans sauront que le nid n’est plus sécuritaire et elles chercheront un nouvel endroit. Ceci bien entendu, ‘si les animaux vous importunent et détruisent’...

5: ‘Si la température le permet’, vous pouvez aussi déposer les bébés dans une boîte fermée mais faîtes un trou d’environ 5 pouces en conservant une partie en-haut comme penture. Le trou doit se faire à environ 7 à 8 pouces du fond de la boîte mettez des serviettes chaudes et y mettre des bouteilles de boisson gazeuse de 2 litres remplies d’eau chaude entre les serviettes, si la nuit s’annonce froide.

Mettez la boîte sur le passage ‘potentiel” de la maman et bouchez l’accès au toit.

6: Surveillez à distance la boîte et assurez-vous qu’aucun animal ne dérange. Par exemple, votre chat ou votre chien, doivent impérativement demeurer dans la maison et ne sortir votre chien que d’une porte opposée à l’accès. Laissez intacte pour la nuit et la maman ‘si encore en vie et non bloquée elle reviendra et les prendra un à un. PS: Assurez-vous qu’ils ne gèlent pas dehors. Si le nid est sous un cabanon, faîtes de même avec la boîte.

7: Le jour venu, si les petits sont encore tous présents, vous avez des orphelins…

Maintenant vous devez garder les petits à la chaleur et communiquer le plus rapidement possible avec les peu nombreux services offerts.

Soit le Ministère de la Faune, qui devrait vous diriger vers un refuge dans votre région ou le plus près et ‘surtout’ apte et disponible pour aider.

Soit un centre ou refuge et expliquez bien la situation.

Vous devez savoir que les refuges sont très peu nombreux au Québec et pour cause, car la seule aide qu’ils ont est via la mendicité auprès du publique...

L’art de faire tout avec rien c’est la base d’un refuge et la réalité.

Vous devez donc être conscients que quand un animal est recueillit, c’est aussi une facture qui vient avec.

Alors certains refuges exigent un don en argent et d’autres le suggèrent avec raison.

Des animaux en réhabilitation, dans le cas d’un raton-laveur par exemple, coûte au refuge un minimum de 50 à 70$ par mois, ‘si en santé’ et ce pour un an, soit quand il sera apte à retourner en nature, avec un système immunitaire fort, un poids égalant au moins 25 livres, suivi par un vétérinaire, vacciné et ayant ses vermifuges en suivant un protocole établi.

Donc si par amour de ces petits, votre conscience et empathie vous ont guidé, votre support financier peut aussi faire la différence. Car soyez bien conscients que ceux et celles qui consacrent leur vie aux animaux, comme les gens de refuges, ne sont pas plus les gardiens des animaux de la faune que le reste de la population. La seule différence est qu’eux agissent de façon tangible pour le bien-être des animaux.

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Quoi ne pas faire

1: L’inverse de la précédente liste ‘Mais on dois faire quoi ?’

2: Tenter de nourrir les petits vous-même.

3: Mettre les petits en contact avec vos animaux domestiques

4: Manipuler sans gant

5: Toucher aux excréments et oublier de vous laver les mains

6: Décider d’en adopter

7: Kidnapper volontairement des bébés

8: Tenter d’acheter ou vendre ces animaux

9: Vous entêter à le ou les garder car trop mignons

10: Faire à votre tête en croyant de ne pas en assumer les conséquences, pour vous et surtout pour l’animal

 

Les pires choses à faire peuvent être l’enfer pavé de bonnes intentions

1: N’adoptez pas un animal qui est dans la liste des animaux indigènes du Québec: http://mffp.gouv.qc.ca/faune/espece...

La garde de ces animaux est interdite sans un permis émis par le Ministère de la Faune et les contrevenants s’exposent à des amendes et recours.

La réalité est qu’un nombre assez incroyable de gens, capturent ou recueillent des animaux , surtout des ratons, puis en cachette les gardent à la maison dans des conditions non-viables pour ces pauvres animaux qui n’ont absolument rien de la vie qu’ils devraient avoir. Ils sont privés de liberté, encagés souvent et privés même de contact avec l’extérieur, pour finalement être jetés dehors à cause de la destruction des biens de la maisonnée, sans compter les dangers de morsures graves en période naturelle de chaleurs hormonales.

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Des ratons de salon

Si vous gardez illégalement un animal sauvage captif ‘sans permis’, vous êtes assurés que même ses soins de santé de base ne pourront pas être comblés par un vétérinaire car ceux-ci ne veulent pas non plus s’exposer à des amendes. Sans compter que même un détenteur de permis émis par la Faune a du mal à trouver un vétérinaire qui accepte de traiter les animaux sauvages. C’est inacceptable mais la réalité.

 

La souffrance animale causée par l’homme

Le jour où votre raton ne sera plus celui qu’il était car étant fertile, il changera d’attitude, ‘certains vers 11 mois, d’autres 22 mois’, soit vers février, vous allez regretter amèrement et tristement de ne pas avoir suivi ce qui précède.

Mais au final c’est l’animal que vous chérissiez qui en souffrira.

Il risquera des blessures de chiens qu’il croyait et identifiait comme amis ‘avant’. Il sera plus porté vers les humains qui eux ne sont pas tous gentils comme vous.

Il risque des infections graves et des maladies à cause de sa malnutrition.

Étant trop dépendant d’humains pour sa subsistance, au final il risque un système immunitaire plus faible et en mourir.

Donc vous aurez sauvé un animal démuni et maintenant inapte à la vie difficile qu’il lui incombera d’affronter.

Les refuges deviennent des arches pour des causes désespérées et ça devient aussi désespérant pour les gardiens imposés pour ces animaux sans ressource.

Nous voyons trop de ces pauvres ratons de salon souffrir et quand les refuges les prennent en charge, il est très difficile de leur redonner la santé et surtout de leur apprendre ce que leur maman absente aurait enseigné beaucoup mieux que les humains.

L’homme peut être la meilleure aide mais surtout le pire ennemi

Certains humains ‘qui n’ont que le nom’, prennent plaisir à maltraiter des animaux et ils sont la pire menace.

Ces individus au tempérament évident de psychopathie, ‘si la loi leur permettait’ s'adonneraient à la torture et au meurtre de leurs semblables.

Ils en feraient un hobby. Vous devez garder à l’esprit que des gens comme eux existent et qu’il est préférable que l’animal n’accorde pas sa confiance à un autre 2 pattes.

Alors protégez les animaux, mais ne les aimez pas sans discernement, au risque de très mal les aimer.

 

Les ressources disponibles

Ministère de la Faune du Québec http://mffp.gouv.qc.ca/le-ministere...

SPA de votre localité

Refuges et centres d’observation de la faune dans votre région, ‘si il en existe’...

Certains zoos sont aussi centres de réhabilitation et sanctuaires puis recueillent des animaux afin de les réhabiliter. Voyez ici https://www.mffp.gouv.qc.ca/faune/especes/zoo.jsp

‘Exterminateurs’ (re-localisateurs) professionnels et consciencieux ‘qui ne déplacent pas la maman sans se soucier des bébés restés derrière’ et qui sont payants.’ Des frais très variés sont demandés, alors informez-vous bien. Mais surtout, évitez les charlatans qui n’ont absolument rien à faire des animaux, sinon d’en faire du cash !

Il est impératif de ne jamais déménager un animal sans préalablement s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une femelle qui allaite. .

SURTOUT ÉVITEZ DE FAIRE DES ORPHELINS !